EFFET DE COUPLE : Quand l'hélice "visse" dans l'eau (à l'accéleration ou même à régime stabilisé), la force qu'elle développe entraîne un effet de gîte pour le bateau, ce dernier tirant sensiblement d'un côté. Ceci est d'autant plus vrai que le bateau est petit et qu'il n'a qu'un seul moteur. Avec une hélice "pas à droite" c'est à dire tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, la carène va avoir tendance à se soulever du côté tribord et la direction va tirer à gauche. Le pilote doit donc en permanence exercer un effort sur la direction pour contrer ces effets. L'utilisation du trim, en positif, permet d'en diminuer la force.

Sur White Coral vous ne pourrez pas ressentir ces effets pour deux raisons, d'une part le sens de rotation des hélices est inversé de façon à équilibrer cet effet et d'autre part le poids de 12 tonnes de White Coral minimise la sensation l'effet de couple.

ENFOURNER : C'est ainsi que l'on parle d'un bateau qui "pique" dans la vague. Cette " figure" est à redouter surtout sur les unités rapides, car le coup de frein peut être redoutable, avec le risque d'endommager le bateau et de blesser l'équipage. Ce phénomène se produit dans la mer formée, lorsque le bateau, du fait d'une vitesse excessive ou d'un réglage d'asiette inadapté, voit son étrave (ou plus) disparaître dans la vague. Ce risque est plus présent par mer arrière que par mer de face.

L'étrave largement "tulipée" de White Coral permet de réduire ce risque si la vitesse reste adaptée aux conditions de mer.

ÉVITER : Se dit d'un bateau qui tourne autour de son ancre, sous l'action du vent ou du courant. Cette situation comporte quelques risques de collision ou d'échouage lorsque le bateau se trouve mouillé à proximité du rivage ou d'une autre unité. C'est pourquoi il est préférable, avant de jeter l'ancre, de considérer le cercle d'évitage en fonction de la longueur de chaîne à mouiller.

White Coral dispose de 45 mètres de chaîne galvanisée de 8 mm neuve (2004).

FARDAGE : C'est le terme qui évoque la prise au vent du bateau. L'importance de celle-ci est directement liée à la surface du franc-bord et des superstructure du bateau. Le fardage (et l'alcool) sont les ennemis numéro un du plaisancier lors des manoeuvres au port. D'ou l'intérêt sur les grosses unités de posséder un propulseur d'étrave.

White Coral ne possède pas de propulseur d'étrave mais réponds vite et bien en jouant avec les moteurs soit babord , soit tribord soit les deux en opposition. Il est évident que les marins ayant une expérience du vent et de la navigation à voile sauront utiliser les courants d'air et n'auront pas un besoin impératif de propulseur d'étrave pour manoeuvrer honorablement dans un port par grand vent.

FLAPS : Ce sont les volets (fixes ou mobiles) situés dans le prolongement du fond de coque. Au nombre de deux, ils ont un rôle de correcteur d'assiette, tant sur le plan longitudinal que latéral. En général, ces deux volets en acier sont commandés du tableau de bord par des verins hydrauliques, indépendament l'un de l'autre. Par mer ou vent de travers, il convient de baisser le flap opposé à leur direction.

White coral possède 2 flaps hydrauliques pour le réglage des assietes longitudinales et latérales.

FRANC-BORD : C'est la partie emergée de la coque, comprise entre la ligne de flottaison et le pont. Un franc-bord élevé est généralement le signe d'un bateau "marin", capable de navigation hauturière.

HIVERNAGE : Cette opération de maintenance générale du bateau doit être effectuée à la fin de chaque saison de navigation. Elle consiste en un nettoyage complet du moteur, de la coque et de l'accastillage. Les équipemnt électriques doivent être débarqués et stockés dans un endroit tempéré et sec. Il est conseillé de confier cet entretien à un professionnel du nautisme à condition d'avoir une grande confiance ou de contrôler les opérations.

Sur White Coral, l'hivernage se fait bien sûr pour le moteur hors bord de l'annexe qui sera rincé à l'eau douce, nettoyé et entièrement recouvert d'une pulvérisation de W40. Quant aux 2 Volvo TAMD 70 B les circuits de refroidissement eau de mer seront purgés et remplis d'eau douce afin d'éviter une corrosion inutile des échangeurs. Il recevront aussi une projection de W40 aprés nettoyage et des injections de graisse en bombe sur toutes les parties mécaniques mobiles. L'hivernage de White Coral est relativement cours (4 mois) car il navigue régulièrement toute l'année hiver comme été. il ne faudra pas oublier de faire le plein au maximum des réservoirs de gaz-oil afin d'éviter la condensation et de mettre un additif contre les bactéries. De même pour le reservoir d'eau douce, le plein avec une cuillère d'eau de javel ou des pastilles adequat.

HYDRODYNAMIQUE : C'est un point déterminant quant au comportement et aux performances d'un bateau en navigation. Les facultés de glisse de la carène et sa bonne position sur l'eau influent sur les performances et le confort dans une proportion non négligeable. Le gain de vitesse, dû à une bonne pénétration dans l'eau et à une trainée minimale des parties immergés (embase, ligne d'arbre, helise, safran...) a une incidence énorme sur la vitesse et la consommation du navire. Et par dessus tout bien sûr la propreté, l'aspect de surface et la qualité de glisse de l'antifouling sont déterminant dans les performances de navigation.

La partie sous marine de la coque de White Coral est revêtue chaque année de 2 couches d'antifouling matrice dure (aprés plusieurs essais de semi-érodable et malgré le fait que les fabriquant d'antifouling promèttent un effet anti-salissure de 2 ans)

 

LIGNE D'ARBRE : Celle-ci peut-être directe ou V-drive. Ce mode traditionnel de transmission est le plus utilisé sur les bateaux de plus de 10 mètres. Simple, fiable et d'un entretien plus limité que celui des embases, il offre de surcroît une tenue à la mer remarquable, du fait également du recentrage des moteurs. Toutefois, dans la configuration V-drive (avec renvoi d'angle), les moteurs sont placés plus en arrière pour conserver un volume plus important à la partie avant du bateau pour les aménagements.

White Coral est équipé de 2 lignes d'arbres directes de 50.8 supportées chacune par 2 chaises d'arbre avec bagues hydrolubes.

MATÉRIAUX COMPOSITES : Le polyester est encore la matière la plus utilisée dans la construction des bateaux de plaisance. Mais d'autres matériaux composites plus sophistiqués ont fait leur apparition : carbone, Kevlar, époxy, Nomex, Divinicell ... Rarement employés en totalité, ils viennent par petites touches augmenter la rigidité structurelle des bateaux.

Les POWLES et donc White Coral font partie des bateaux construits dans les années 70/80, époque ou le polyester ne connaissait pas les phénomènes d'osmose et ou les chantiers ne lésinaient pas sur les couches de tissus de verre et les quantités de résine. White Coral a la chance d'avoir une coque d'une épaisseur incroyable avec des renforts de structure et des couples impressionnants.

Lorsque vous achetez un bateau en polyester faites l'expérience de vous trouver à l'intérieur du bateau par une journée ensoleillée avec un soleil un peu rasant, à proximité d'une partie dénudée de la coque (sans végrage) et observez. Par exemple dans le puit de chaîne ou dans le compartiment moteur. Vous pourrez ainsi faire des constats et des comparaisons intéressantes.

MOUILLER : C'est l'action de jeter l'ancre. Simple en apparence, cette manoeuvre, pour être bien exécutée et offrir les garanties de tenue espérées, répond à des règles bien strictes. D'abord s'assurer de la qualité de l'abri où l'on va mouiller (direction et force du vent ou des courants, natures des fonds). Ensuite, il faudra laisser filer une longueur de chaîne équivalente à trois fois la hauteur d'eau se trouvant sous le bateau. Et bien sûr penser à la zone d'évitage dans le cas ou le vent viendrait à tendre cette chaîne et à changer de direction. Si vous mouillez dans des cailloux pensez à mettre un orin à l'extrémité de votre ancre cela vous évitera peut-être une plongée délicate ou la perte de votre mouillage.

White Coral est équipé d'une ancre Delta 16 Kg CQ3 Référence 16487 et de 45 mètres de chaîne maillon de 8 mm, ansi que d'un orin nylon prêt à être frappé sur l'ancre.

PAS D'HÉLICE : C'est la distance parcourue par une hélice aprés une révolution complète de 360°. Le pas de l'hélice influe directement sur le régime moteur et les performance du bateau. Un pas court favorise l'accélération et la puissance au démarrage, un pas long favorise la vitesse.

White Coral est équipé de deux hélices en bronze HAMBLE 3 pales 21x21 (rotations inversées).

PROPULSEUR D'ÉTRAVE : Situé sous la ligne de flottaison, à l'intérieur de l'étrave du bateau, il est composé d'un moteur électrique et d'une hélice pouvant tourner dans les deux sens. Sa fonction : orienter ou maintenir le nez du bateau dans une direction donnée lors des manoeuvres de port. Trés utile en cas de vent latéral, il permet de maintenir une trajectoire sans subir la dérive du vent ou du courant lorsque, par exemple, le bateau recule dans sa place de port. Il est généralement reservé aux unités de croisière de plus de 10 mètres, affublées d'un fardage prononcé en raison de superstructures importantes. Mais de petits propulseurs d'étrave sont maintenant disponibles pour des bateaux de 7 ou 8 mètres. Il existe aussi, selon les mêmes principes des propulseurs de poupe.

White Coral ne possède pas de propulseur d'étrave mais réponds vite et bien en jouant avec les moteurs soit babord , soit tribord soit les deux en opposition. Il est évident que les marins ayant une expérience du vent et de la navigation à voile sauront utiliser les courants et n'auront pas un besoin impératif de propulseur d'étrave pour manoeuvrer honorablement dans un port par grand vent.

REDAN : C'est un décrochement latéral, pratiqué dans le fond de la carène, afin de réduire la surface mouillée de cette dernière. Grâce à cette encoche qui court sur toute la largeur, c'est une surface non négligeable qui se trouve "aérée" et procure une vivacité plus grande au déjaugeage et en vitesse de pointe. Ce redan, (il y en a parfois deux) est généralement situé à mi-longueur. Cette astuce d'architectes d'abord rencontrée sur les bateaux de haute performance comme les offshore est maintenant adoptée par des unités plus polyvalentes.

SANDWICH : Ce terme imagé désigne "l'âme" du bateau, c'est-à-dire le materiau incorporé entre les deux enveloppes (interne et externe) de la coque. Il s'agit souvent de balsa, un bois léger et trés résistant à l'impact, mais l'on trouve également des matériaux composites comme le Divinicell (mousse haute densité) ou le nid d'abeille. Ce sandwich a pour fonction de renforcer les zones d'une coque les plus exposées à des chocs ou des compressions importants, comme les flancs ou les espaces de circulation sur le pont.

Il faut parfois un bon sandwich !

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SUPERSTRUCTURE : C'est toute la structure d'un bateau située au-dessus de la ligne de pont, en général, le rouf de cabine et le pont supérieur. D'importantes superstructures, comme sur les bateaus de croisière, engendrent un fardage conséquent dont il faut tenir compte lors des manoeuvres et de la navigation par grand vent.

SURFACE MOUILLÉE : Lorsqu'on parle d'une carène en navigation, c'est la partie qui en en contact avec l'eau. Moins cette surface est importante, plus le bateau est rapide, car l'eau agit sur la carène comme un frein.

V CONSTANT : On dit qu'une carène est pourvue d'un V constant lorsque sa quille présente un angle égal, ou presque, de l'étrave à la poupe. Ce type de carène se rencontre essentiellement sur les bateaux de sport auxquels elle offre un excellent passage dans la vague.

V ÉVOLUTIF : À la différence du V constant, le V évolutif est une forme de compromis visant à combiner le passage de la mer formée et la stabilité à l'arret pour le confort au mouillage.

La carène de White Coral est un V évolutif avec un V relativement aigüe à la proue et s'évasant progressivement jusqu'à la poupe permettant une évacuation de la vague en aspertion horizontale (voir déflexion), ce qui évite les paquets e mer sur le pont . (Jusqu'à un certain point évidemment).

MÉMO-TECHNIQUE

WHITE CORAL

CENTRALE DE NAVIGATION : Ce terme a un sens générique qui désigne tous les instruments électroniques servant à la navigation : les positionneurs satellites (GPS), sondeurs, speedos, lecteurs de carte, radars, pilote automatique... Ces outils peuvent être interfacés et sont maintenant de plus en plus souvent regroupés en un seul appareil multifonction.

Sur White Coral, la centrale de navigation est une centrale NKE, modèle LS NKE 2 qui regroupe le sondeur, le speedo et le totalisateur de milles. Le GPS GARMIN GPS II est indépendant, ainsi que le Radar KODEN MD3000 3Kw avec écran plein jour vert, 9 pouces et radom aérien couvrant un distance de 32 milles, ce qui est relativement puissant pour une unité de cette taille.

 


BOUCHAIN : C'est l'angle formé par le fond de la carène et le franc-bord. Lorsque cet angle est très marqué, on parle de bouchain vif. On peut même parlé de "bouchain inversé" lorsque cet angle est inférieur à 90 degrés. Le bouchain inversé permet de donner de la stabilité à l'arrêt.

 

Voici quelques définitions pour vous aider à mieux comprendre certains termes de marine et à mieux apprécier le fonctionnement de "White Coral". Il vous suffit de cliquer sur le mot qui vous intéresse dans le tableau ci-dessous pour voir sa définition et sa relation avec le Powles 38 "White Coral". Cliquez ensuite sur le petit clignotant rouge pour revenir.

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ASSIETTE : C'est le terme qui désigne l'angle longitudinal et l'angle latéral d'une carène avec la surface de l'eau. Pour conserver la meilleure assiette en navigation, c'est à dire la plus horizontale possible, le pilote dispose de systèmes de correction d'assiette comme les trims sur les moteurs hors-bord ou les flaps. Les réglages se font en fonction de l'état de la mer et surtout de la vitesse du bateau.

White Coral possède un système de flaps hydrauliques réglables.. Compte tenu de la vitesse de croisière de 10 noeuds, White Coral navigue la plupart du temps à plat ce qui donne le meilleur résultat et ne nécéssite pas de correction d'assiette.

(merci à Philippe Leblond)

 

FLAPS

 

 

 

AUTONOMIE : C'est la distance que peut parcourir un bateau avec le plein de carburant. Cette distance est trés variable en fonction de la vitesse de croisière du bateau, celle-ci étant souvent en rélation avec l'état de la mer. La consommation d'un moteur évolue suivant une courbe exponentielle en fonction de son régime, l'autonomie peut varier de moitié entre un régime économique de croisière et le régime maxi.

White Coral à une consommation en croisière économique de 25 litres pour ses deux moteurs à une vitesse de 7 à 8 nœuds. En croisière rapide de 12 à14 nœuds, la consommation est de 40 à 50 litres / heure. À 10 noeuds l'autonomie est d'environ 350 milles.

 

CARÈNE SEMI-PLANANTE : On dit aussi " carène à semi-déplacement". Ce type de carène devient de plus en plus rare. Il est vrai que cette allure, qui réclame une certaine puissance pour ne planer que partiellement n'est pas celles qui donnent les meilleus rendements. En revanche , c'est la plus efficace en mer formée et la plus agréable en termes de confort, grâce à son excellente stabilité latéral et de cap. La carène semi planante est typique des pilotines et des vedettes de sauvetage.

Le programme de White Coral étant plus celui d'un bateau de croisière lente de type "grand yacht" ou "trawler", (munie d'une carène à déplacement), la carène semi-planante n'a d'interêt que lorqu'il faut se sortir d'un mauvais pas et dans ces cas, la consommation n'a que peu d'importance.

 

COUPLE MOTEUR : C'est la force exercée par le volant moteur sur la transmission. La valeur maximale exprimée à un régime donné atteste du tempérament du moteur. Si le couple maximum est obtenu à bas régime, ce qui est le cas sur White Coral, le moteur privilégie la souplesse d'utilisation, s'il n'intervient qu'à haut régime, le moteur est plutôt de typé sportif.

Le régime de croisière des 2 Volvo de White Coral se situe aux alentours de 1800 tr/mn.

DÉFLEXION : On dit d'une coque qu'elle défléchit bien lorsque ses bouchains écartent bien les embruns de la vague d'étrave de telle manière que le pont avant reste sec même par mer formée.

Une étrave "tulipée" comme celle de White Coral avec une partie haute trés évasée contribue à défléchir efficacement les paquets de mer.

DÉJAUGER : Pour un bateau à carène planante ou semi-planante, c'est l'action qui consiste à "sortir" de l'eau pour hydroplaner. Cette phase se fait en deux temps : sous l'accélération du moteur, le bateau va d'abord passer par une phase de cabrage plus ou moins brève et prononcée (la carène va "pousser de l'eau"), puis reprendre une assiette plate pour poursuivre sa montée en régime. Ce n'est que lorsque la carène est bien "revenue dans ses lignes", que le bateau à passé la "bosse de déjaugeage, que la vitesse augmente rapidement et que le bateau peut atteindre sa vitesse maximum.

Pour White Coral le déjaugeage ne s'effectue qu'a partir de 12 / 13 noeuds pour atteindre 17 noeuds à un régime moteur de 2700 tr/mn lorsque la carène et les hélices sont propres et que la mer est plate.